jeudi 1 décembre 2011

Suite (2) de l'évolution de la communication


Ce n’est pas communiquer que communiquer seulement ce qui est clair.
Emile-Auguste Chartier



Paradigme technologique
Marshall McLuhan 
McLuhan est un des penseurs le plus important dans ce que l’on appelle l’évolution des théories de la communication. Pourquoi ? Premièrement parce qu’il est l’auteur de la célèbre phrase « Le message, c’est le médium ».  Ce que voulait faire comprendre cet homme avec ces mots, c’est qu’il ne s’agit pas nécessairement du contenue qui va affecter les gens, mais plus souvent la façon dont nous déciderons de faire passer le contenue. Pour vous aidez un peu, prenons l’exemple de la campagne de publicité pour Benetton. Les images du Pape embrassant un Imam n’étaient pas nécessairement du contenue important, ce que l’entreprise voulait réellement faire avec ces publicités, c’est qu’elle se propage à travers le monde grâce à internet et aux réseaux sociaux.  Aussi, rappelons nous qu’un paradigme est une façon de voir les choses, un modèle de pensée auquel nous devons nous conformer. Alors, McLuhan ne fait que partager son idée et il ne s’agit pas là de la vérité absolue.





Rationalité Individuelle
Jürgen Habermas

Habermas, tant qu’à lui, a aussi su faire sa place dans l’histoire de la communication. En fait, il était un des grands représentant de l’école de Francfort que nous avons décrit dans l’entrée de blog précédente avec Max Horkheimer. En fait, c’est qu’Habermas viendra rajouter à la définition de l’éthique de la discussion.  Selon lui, nous sommes tous des maîtres du langage et c’est ce qui nous permet en bout de ligne, d’accéder à l’espace public.





Approche de l’école Palo Alto
Gregory Bateson

Bateson a beaucoup été influencé par la cybernétique par rapport à son approche et s’intéressait principalement à la communication humaine et animale.  Il fait donc une approche systémique des relations humaines.  C’est aussi lui qui a amené le phénomène de « double contrainte ». Il s’agit ici de la schizophrénie et autres maladies mentales et d’ailleurs c’est grâce à lui que la naissance des thérapies familiales a eu lieu. En résumé, ce que l’école de Palo Alto aspire à être, c’est de ne plus ce concentrer sur l’individu seulement et l’analyser, mais plutôt d’observer les interactions de cet individu et surtout, d’observer l’environnement dans lequel il vit.  Pour mieux illustrer sa théorie, imaginez-vous une personne atteinte d’une maladie mentale. Au lieu de vous concentrer uniquement sur l’être que vous avez devant vous, de poser un diagnostic, de prescrire des médicaments et renvoyer la personne en question chez elle, il vaudrait mieux approfondir les recherches. Il faudrait tenter de comprendre pourquoi elle est comme ça. A-t-elle des antécédents familiaux, son enfance s’est passée comment, etc. Il faut penser plus loin que ce que l’on a devant soit et c’est ce que Bateson voulait faire réaliser et a apporter avec l’école de Palo Atlo.



Les Axiomes
Paul Watzlawick

Célèbre grâce à cette fameuse citation : « on ne peut pas ne pas communiquer ».  Selon Watzlawick, il y a 5 axiomes ce qui signifie qu’il nous propose trois fait qui sont des évidences de la vie. Les voici :

1.     « On ne peut pas ne pas communique ». Tous les jours, nous effectuons des gestes où adoptons un comportement qui ont une grande valeur. Effectivement, par ces gestes nous communiquons.   Par exemple, lorsqu’un enseignant remet une copie d’examen à un élève, il effectuera des gestes auront un impact sur l’étudiant.
2.     « Toute communication présente deux aspects : le contenu et la relation tel que le second englobe le premier et par la suite un méta-communication ».  Le premier aspect est très simple et ne fait que nous décrire que lorsque nous communiquons, que ce soit par oral, par écrit ou autre, nous tenons à faire passer un message avec du contenu.  Ce qui est important ici, c’est le deuxième aspect qui est la relation. Si la relation entre deux interlocuteurs est mauvaise, le message peut très facilement être mal interprété et c’est pourquoi le deuxième aspect est très important.
3.     « La nature d’une relation dépend de la ponctuation des séquences de communication entre deux interlocuteurs ».  Le comportement d’un individu va toujours influencer celui de l’autre. La communication est un cercle d’échange qui renvoie toujours la parole d’un individu à l’autre.  Notre attitude sera ainsi souvent influencer par le comportement et le non-dit de l’autre.  Aussi, l’environnement est toujours important surtout quand l’on considère la distance du temps qui séparent les discussions. Par exemple un meilleur ami à l’opposé d’un médecin.
4.     « Aspects numériques et analogiques de la communication ». En fait, lorsque l’on parle de relation, on peut se dire qu’il s’agit de  l’aspect analogique. Donc, on parle ici de non-verbale. Les comportements ou humeurs que nous adoptons lors d’un échange. Au contraire, lorsque l’on parle de numérique, on s’intéresse plutôt au contenu de la discussion. C’est ce qui fait que les aspects analogique et numérique sont essentiels pour communiquer.
5.     « Une symétrie ou une complémentarité dans les interactions ». Selon Bateson, il va de soit que la communication est soit symétrique soit complémentaire. Donc, elle est soit égale, soit la différence entre deux positions (ce qui est dit et ce qui est senti).




Structuralisme
Ferdinand de Saussure

Premièrement il est important de définir ce qu’est le structuralisme, et il s’agit tout simplement un courant qui tend à nous faire comprendre que la réalité sociale est un ensemble de relations.  Ferdinand de Saussure à beaucoup ajouter à ce courant en y apportant ses réflexions et ses théories.  En fait, c’est lui qui a élaboré l’aspect codifié du langage.  Il est aussi le célèbre personnage qui a définit les deux termes du  signifiant et du signifié. C’est que le signifiant détermine le contenant et la forme alors que  le signifié est le contenu, ce qui est dit par le signifiant.  Il y a eu Claude Lévi-Strauss qui faisait parti de l’école structuraliste qui a beaucoup ajouté à cette théorie aussi. Effectivement, il disait que la société se ramène toujours à la culture et que le symbole est uniquement d’origine linguistique.




Sémiotique
Charles Sanders Peirce

Ce que Charles Sanders Peirce tente de nous démontrer, ce sont les différents niveaux qui existent dans le processus de sémiotique. Mais qu’est-ce que la sémiotique ? Tout simplement la signification des signes et l’étude que l’on en fait.  Intéressons-nous plutôt aux trois niveaux de Peirce.
 

1.     La priméité : il s’agit ici d’une conception que l’on se fait de l’homme en contraste avec tout autre chose.
2.     La secondéité : en ce qui à trait ce concept, il s’agit plutôt de l’être humain par rapport à quelque chose d’autre
3.     La tiercéité : est tout simplement la médiation par laquelle un premier et un second sont mis en relation.

Donc, le processus sémiotique est, habituellement, illimité car nous sommes engagés dans un processus de pensée. Il est toujours inachevé et toujours déjà commencé.

* Il est à noter que le contenu de cet article est basé sur les notes du professeur.










lundi 31 octobre 2011

Suite de l'évolution de la communication


Les médias reflètent ce que disent les gens, les gens reflètent ce que disent les médias. Ne va-t-on jamais se lasser de cet abrutissant jeu de miroirs?
                               - Maalouf


Pour commencer cette deuxième partie de la matière, nous avons visionné en groupe un documentaire qui nous a permis de comprendre plus facilement ce que nous allions abordés.



Phénomène de la communication
Harold Lasswell




Un des grands hommes que l’évolution de la communication ait connu se nomme Harold Lasswell.  Celui-ci prétendait décrire le phénomène de la communication et ce, à l’aide de différentes questions. La première question qui se pose est : Qui ? Il est primordial lors d’un échange de déterminer la personne qui détient l’information et qui s’apprête à la transmettre. La deuxième question : Dit quoi ? Évidemment, il faut analyser ce que la personne transmet comme information afin de bien décoder le message. Il y a ensuite le questionnement : À qui ? Il faut clairement identifié l’audience, c’est-à-dire les gens qui vont recevoir le message que la personne initiale à voulu transmettre. S’en suit des questions : avec quels effets ? et par quels moyens ? On veut savoir si le récepteur à bien compris ce que l’individu voulait lui dire et façon dont il lui a transmis ce même message. Par exemple, sur papier, oralement, ou encore par téléphone.





Influence des médias
 Paul Lazarsfeld


Lazarsfeld nous parle plus précisément de l’influence des médias sur la société et les audiences. Selon lui, il existe deux problèmes sociaux. Le premier, c’est la propagande. Pour ceux qui ignore ce que signifie propagande, il s’agit d’une forme de persuasion et  ce n’est pas toujours pour le mieux. Pour un exemple plus concret, c’est exactement ce que faisait Adolf Hitler lorsqu’il tentait de persuader les Nazis que les juifs n’était pas nécessaire à ce monde.  Le deuxième problème sociale est l’éducation car effectivement, lors que nous apprenons à être soit même à l’aide des valeurs ou de l’information qui nous est diffuser tout les jours, nous sommes exposés à une éducation qui n’est pas toujours la bonne. Nous grandissons avec les médias, que ce soit télévision, journal, radio, ils sont toujours là et, en quelque sorte, nous éduque.  

Lazarsfeld a d’ailleurs fait un tableau qui nous aide à comprendre comment les médias de masse influence nos vies par la persuasion et l’éducation :



Paul Lazarsfeld a aussi émis la théorie du « The people’s choice ». Comme mentionné auparavant, les journaux et la radio ont eu beaucoup d’influence sur les gens  mais aussi sur les campagnes électorales. Nous pouvons très bien l’observer et ce encore aujourd’hui, les gens se fient énormément à ce qu’ils voient ou entendent à la radio lorsqu’il s’agit de l’aspect politique. Dans un certain sens, les médias nous dirait donc comment penser et comment agir. Quoi qu’il en soit, après de nombreuses études, Lazarfeld conclue que oui, les médias nous influencent, mais cela dépend toujours de plusieurs facteurs (âge, sexe, éducation familiale) et de la perception que nous en faisons.


Paradigme institutionnel
Elihu Katz

Totalement contre la pensée de Lazarfeld, Katz dit que les médias sont responsables de l’information lors des périodes politiques importantes. Pour faire simple, il croit que Lazarfeld a tort lorsqu’il affirme que les médias ne sont pas des agents d’informations mais bien des agents de persuasion et quand il affirme que nos votes en politique ne sont du qu’aux informations transmises avec les médias. En d’autres mots, le paradigme institutionnel affirme que les médias nous disent ce qu’il faut penser vis à vis le monde de la politique et ce, en attirant l’attention des gens sur certains points plutôt que d’autres.

L’être humain se doit de situer des résultats par rapport à leur contexte institutionnel pour comprendre ce qui est faible au niveau individuel et ce qui est fort du côté du système. Il s’agit du phénomène « macro-sociologique »


École de Frankfurt
Max Horkheimer


Cette école de pensée nous indique qu’il y a des discontinuités dans la connaissance et la société ne peut donc pas être observé comme objet naturel.  Il s’agit d’une critique de la théorie traditionnelle. Cette école refuse donc de traité les sciences sociales comme un objet et la rationalité comme étant une problématique.  Ils prétendent donc que la rationalité peut nous prouver que les sciences sociales rendent fétiche la société.  Il s'agit donc pour eux, de faire une analyse critique des sciences sociales 









À laquelle de ces théories vous identifier vous le plus ?

Aujourd’hui, afin de mieux vous faire comprendre une de ces théories à l’aide de ma vie personnelle, je vais élaborer sur ce qu’a affirmé Lazarfeld.

Je n’ai que 20 ans, je peux donc voter depuis seulement trois ans et très honnêtement, je ne me suis jamais intéresser à la politique. Lorsque je me suis retrouvée face à cette petite boîte de carton afin d’user de mon droit de vote, je me suis demandé que faire ? Sans aucun doute, les médias ont influencés mon choix et pourquoi ? Tout simplement parce qu’il s’agissait de la seule source d’information à laquelle j’avais eu accès. Bien entendu, mes parents ont influencés mes choix, mais de voir les politiciens à la télévision que ce soit dans des soupers bénéfices ou des émissions de variétés comme Tout le monde en parle, on énormément eu d’influence sur moi. Lorsque Lazerfeld nous montre son tableau, tout me semble évident. Il est certain que l’image des politiciens que nous transmettent journaux, radios et télévision nous influence car il s’agit là de l’information majeure que nous avons sur ces individus.
La théorie de Lazarfeld connaît aussi des points négatifs. Je crois que l’être humain, grâce à sa rationalité est capable de retirer les arguments nécessaires d’une opinion politique dans les médias. Il faut toujours savoir en prendre et en laisser.


Médiagraphie


http://nalya.canalblog.com/archives/2008/01/06/7465912.html, 2008

http://www.noemiegrynberg.com/pages/genies-juifs/paul-felix-lazarsfeld-un-novateur-dans-l-etude-des-medias-et-de-l-opinion-publique.html, 2007

http://communicationtheory.org/lasswells-model/, 2006

http://nalya.canalblog.com/archives/2008/01/06/7463287.html, 2008

http://mitwelt.ways.org/fr/content/max-horkheimer-théorie-critique-et-marxisme

http://www.universalis.fr/encyclopedie/max-horkheimer/, 2008

http://www.masteretudes.fr/Universites-et-Ecoles/Allemagne/Frankfurt-School-of-Finance-and-Management/, 2010

http://sos.philosophie.free.fr/francfor.php




jeudi 29 septembre 2011

Les débuts de la communication


ON NE PEUT PAS NE PAS COMMUNIQUER – Paul Watzalwick

La communication, c’est le fait de communiquer que ce soit part des mots, par l’écriture ou encore même par des émotions que notre corps transmet aux autres. Mais vous vous doutez que la communication est bien plus complexe que d’envoyer de simples messages. Elle renferme d’ailleurs plusieurs théories et mouvement de pensée qui nous aide à mieux la comprendre. C’est d’ailleurs dans le cadre d’un cours universitaire que nous apprenons à démêler toute la complexité qui l’entoure et ce, en dépeignant tout les principaux paradigmes que les théoriciens ont décortiqués afin de faire évoluer la recherche en communication.



Rationalisme critique
Karl Popper

Selon un grand philosophe et épistémologue du nom de Karl Popper, toutes les connaissances que nous avons acquises depuis notre naissance sont basées sur notre raison. Par contre, cet homme reconnu pour son savoir, basait sa pensée sur la notion de falsification. C’est-à-dire que nous nous devons de réfuter toutes nos affirmations afin de différencier la logique des connaissances. Plus concrètement, il disait : « Quand vous déclarez « tous les cygnes sont blancs, vous induisez une conclusion qui ne prouve nullement votre théorie. La science devrait plutôt réfuter les théories et rechercher le cygne noir».  Donc, pour Popper, il était important de remettre en question notre raisonnement afin de s’assurer que les connaissances se détachaient de la logique. Nous pouvons facilement comparer cette théorie avec l’enfance. Par  expérience, je sais qu’étant enfant, nous avions souvent l’impression de savoir tout et d’affirmer des choses qui ne sont pas nécessairement vrai d’ou l’importance de pouvoir se remettre en question afin de peaufiner notre raison. Popper disait aussi que notre raison nous permet de distinguer le vrai du faux tout comme un autre philosophe très étudier dans les écoles, il s’agit d’Aristote.

Effectivement, Aristote se situe dans la même vague de pensée que Karl Popper. Par contre, Aristote, qui est né bien avant Popper, avait un argument en plus. Selon lui, nous sommes capable de faire la différence entre le rêve et la réalité. Par exemple, lorsqu’on se réveille le matin on s’aperçoit que les rêves que l’on a fait n’étaient pas réalité.

Plusieurs autres théoriciens sont venus ajouter à la définition du  relativisme critique par la suite.

Le problème épistémologique
(Épistémologie définition : étude critique des sciences)
Feyerabend


Il s’agit d’un passage de la théorie aux effets. On retrouve ici un grand partisan du réalisme nommé Feyerabend. Il affirme que : « ce que nous tentons de faire dans les sciences, c’est de décrire et (autant que possible) d’expliquer la réalité » (notes du prof.) En d’autres mots, il nous explique que l’humain n’a d’autre moyen de faire la différence entre la réalité qu’en utilisant la science. Ceci s’explique par le fait que nous pouvons dire qu’un noyau de pomme peut faire pousser un pommier mais nous ne pouvons pas confirmer que les extraterrestres existent par exemple, et ce, parce que la science ne peut le confirmer.


L’analyse de la communication
Dacheux

Dacheux est un théoricien qui a analysé les caractéristiques de la communication. En ce sens, il voulait éviter les approches épistémologiques classique. Selon Dacheux, il y a trois éléments fondateurs pour entreprendre l’analyse de la communication : La pragmatique, la médiologie et la cybernétique que nous expliquerons plus tard. Dacheux s’entêtait à dire que la communication est un phénomène social très complexe et ce, même si elle se faisait automatiquement, sans réfléchir.


Modèle télégraphique
Shannon et Weaver

On retrouve ensuite l’un des schéma le plus important dans l’histoire de la communication, il s’agit du modèle de Shannon et Weaver. Ce modèle nous permet entre autre de connaître toutes les informations que contient un message et de s’assurer que le canal (qui est le moyen par lequel le message sera transmis) n’a pas déformé ce que le transmetteur voulait faire passer comme message.


Cybernétique
Norbert Wiener

Tout d’abord il est important de savoir que Cybernétique signifie gouverner et qu’elle fut fondé par Norbert Wiener Nous pourrions définir la cybernétique comme étant la science des systèmes et nous pouvons retrouver celle-ci sous forme de cellule, de réseaux d’ordinateurs ou encore même une société.  Il s’agit en fait de deux ou plusieurs éléments qui communiquent entre elles. Le signal envoyé est très important car il s’il est bien reçu, le récepteur aura tout compris, dans le cas contraire, cela pourrait créer des frictions.


Comment est-ce que l’apprentissage du modèle télégraphique de Shannon et Weaver enrichit les idées des relations asymétriques entre communication et information ?

Nous pouvons constater la réponse à cette question dans plusieurs situations de la vie. Tous les jours, nous vivons des instants ou l'on fait face à une personne qui ne capte pas bien le message qu'on voulait lui transmettre. De la fille qui croit qu'on la trouve étrange parce qu'on la regarde au conducteur qui klaxonne pour saluer alors qu'on pense qu'il est enragé, plusieurs mise en scène du modèle de Shannon et Weaver font partie de notre vie quotidienne. Mais pour répondre à la question, il serait bien de définir ce que signifie une relation asymétrie afin d’éviter toute confusion (sans vouloir faire de jeu de mot). On parle d’une relation asymétrique lorsqu’il y a deux personnes en relation qui ont chacune un statut différent. Pour vous aidez à comprendre vous pouvez imaginer un enseignant avec son étudiants ou encore la communication et l’information. Soit dit en passant, communication et information sont deux choses bien distinctes, mais l’on a absolument besoin de la communication pour transmettre l’information.   Un exemple personnel peut s’avérer pertinent.
Dans cet exemple, la relation asymétrique implique :
-                le transmetteur (moi)
-                le canal (co-gérante)
-                Récepteur (ma patronne)
Dernièrement, j’ai demandé un congé à la co-gérante du magasin ou je travaille, afin d’aller passer une fin de semaine avec ma famille pour l’action de grâce. Depuis que je suis née nous y allons à chaque année. Je lui ai donc demandé un congé en lui disant que c’était très important et significatif pour moi. Elle a transmis le message à la gérante en lui disant simplement que je voulais un congé sans lui expliquer tout l’enjeu. Le message n’a donc pas bien été transmis et le congé ne m’a pas été accordé. Il a fallu donc que j’aille expliquer à la gérante pour qu’elle comprenne que c’était important. Dans ce cas, la transmission de mon message au récepteur a été affectée par une source de bruit qui n’était, dans ce cas, qu’un manque d’information.
Donc, Shannon et Weaver, avec leur schéma, nous ont démontré que la communication existe toujours mais que l’information, que la communication nous permet de transmettre, n’est pas toujours reçue comme nous l’aurions voulu.


MÉDIAGRAPHIE :